The pandemic sparked a significant surge in outdoor activities, as Canadians increasingly turned to local parks and trails.

A study conducted during the pandemic showed that 24% of Canadians used outdoor venues beyond their neighbourhood more than they did pre-pandemic. However, we also know from this research that certain population groups were less likely to increase their activity in this type of venue (for example, older adults, those living in lower income households, and those who were less active were less likely to say that they used these venues more frequently during the pandemic).

This shift was driven largely by the closure of indoor facilities and the suspension of community sports and recreation programs. Activities such as cycling, kayaking, cross-country skiing, hiking, and walking – often accompanied by a new family pet – gained popularity. Outdoor sports, such as golf, tennis, and pickleball, that allowed for physical distancing, also saw increased participation. Although traditional indoor community sports have resumed, Canadians continue to engage in outdoor and unstructured activities at levels higher than they did pre-pandemic.

This trend presents an opportunity for the sector to both capitalize on and nurture the growing enthusiasm for outdoor activities. By maintaining and enhancing programs, services, and spaces that encourage outdoor engagement, the sector can ensure sustained interest. However, it is also crucial to address the related challenges including environmental impact. The rising number of people using trails and parks not only bolsters conservation efforts but also heightens public appreciation for the impacts of climate change.

A second opportunity relates to who is using the green spaces. In the 2021 Canadian City Parks Report, Canadians who identified as Black, Indigenous, or a person of colour (BIPOC), reported that they visited parks less often than white Canadians during the early pandemic. Overall, 22% of BIPOC respondents indicated that harassment or discrimination prevented them from accessing or enjoying park space, compared to only 8% of white respondents. Equally as important is to understand why certain populations were less likely to report an increased use of outdoor venues, as per earlier study results.

According to a 2022 national report by the National Collaborating Centre for Environmental Health about Canadian green spaces during COVID-19:

  • Park use did not increase uniformly across communities. Regional differences in park access and public health communication may have affected park use, even in places without local restrictions. In addition, marginalized or racialized communities may have experienced barriers to park use, whether due to a lack of local parks, concerns regarding safety, or discriminatory enforcement of public health orders.
  • Parks, and green spaces more broadly, should be viewed as public health assets, increasing resilience during the current pandemic and during future climate-related disruptions. Accordingly, environmental public health should take opportunities to participate in park planning and design to ensure best health outcomes.

La pandémie a entraîné une forte augmentation des activités de plein air, les gens se tournant de plus en plus vers les parcs et les sentiers de proximité.

Une étude réalisée pendant la pandémie a montré que 24 % des Canadiens fréquentaient davantage les lieux de plein air hors de leur quartier qu’ils ne le faisaient avant la pandémie. Toutefois, cette recherche nous a également appris que certains groupes étaient moins susceptibles d’accroître leur activité dans ce type de lieu (par exemple, les adultes plus âgés, les personnes vivant dans des ménages à faible revenu et les personnes moins actives étaient moins susceptibles de dire qu’elles utilisaient ces lieux plus fréquemment pendant la pandémie).

Cette évolution est due en grande partie à la fermeture d’installations couvertes et à la suspension des programmes de sports et de loisirs communautaires. Des activités telles que le cyclisme, le kayak, le ski de fond, la randonnée et la promenade — souvent accompagnées d’un nouvel animal de compagnie — ont gagné en popularité. Les sports de plein air, tels que le golf, le tennis et le tennis léger (pickleball), qui permettent une distanciation physique, ont également connu un regain de popularité. Bien que les sports traditionnels en salle aient repris, le public continue de s’adonner à des activités de plein air et non structurées plus fréquemment qu’avant la pandémie.

Cette tendance offre au secteur la possibilité de tirer parti de l’enthousiasme croissant pour les activités de plein air et de l’entretenir. En maintenant et en améliorant les programmes, les services et les espaces qui encouragent l’activité en plein air, le secteur peut attiser cet intérêt. Toutefois, on doit également relever les défis afférents, notamment en ce qui concerne les effets sur l’environnement. Le nombre croissant de personnes qui fréquentent les sentiers et les parcs n’a pas seulement pour résultat de soutenir les efforts de conservation, mais permet également au public de mieux comprendre les conséquences du changement climatique.

Une deuxième opportunité se présente auprès des autres groupes qui pourraient fréquenter les espaces verts. Dans le Rapport 2021 sur les parcs urbains du Canada, les répondants qui s’identifiaient comme personnes autochtones, noires et de couleur ont déclaré qu’ils visitaient les parcs moins souvent que les gens de race blanche au début de la pandémie. Dans l’ensemble, 22 % d’entre eux ont indiqué que le harcèlement ou la discrimination les empêchait d’accéder aux parcs ou d’en profiter, contre seulement 8 % des répondants de race blanche. Il est tout aussi important de comprendre pourquoi certaines populations sont moins susceptibles de fréquenter assidûment des lieux de rencontre en plein air, comme l’indiquent les conclusions de l’étude antérieurement citée.

Une étude nationale du Centre de collaboration nationale en santé environnementale publiée en 2022 sur les espaces verts canadiens pendant la pandémie de COVID-19 a fait les constatations suivantes :

  • La hausse de l’achalandage des parcs n’est pas uniforme d’un endroit à l’autre. Les différences régionales en matière d’accès aux parcs et de communications de santé publique pourraient avoir eu une incidence sur la fréquentation des parcs, même dans les lieux où il n’y avait pas de restrictions. En outre, l’accès aux parcs pourrait avoir été limité pour les groupes marginalisés ou racisés en raison de l’absence de parcs dans leur quartier ou d’inquiétudes ayant trait à la sécurité ou à l’application discriminatoire des ordonnances de santé publique.
  • Les parcs, et plus généralement les espaces verts, doivent être considérés comme des ressources de santé publique qui renforcent la résilience dans le contexte de la pandémie actuelle et en vue des bouleversements climatiques à venir. Par conséquent, les professionnels de la santé publique environnementale doivent saisir les occasions de participer à la planification et à l’aménagement des parcs pour atteindre les meilleurs résultats de santé.