In recent years, the term “Safe Sport” has come to refer to a sport environment that is free from all forms of maltreatment, which involves acts that cause physical and/or emotional harm to participants, such as hazing and sexual violence by team members, uttering racial slurs on the field of play, verbal abuse of officials by coaches and spectators, coaches isolating athletes as a form of punishment and coaches weight-shaming athletes for poor performance. “Safety in sport” is the broader term and has, for years, encompassed practices (such as concussion guidelines) that minimize injuries.
The challenge of ensuring safe sport is not new, but it has reached a critical juncture due an increase of reports of maltreatment with the Canadian sport system. For example, 75% of current and retired Canadian national team athletes reported experiencing at least one harmful behaviour in the sport context.[1] Further, of 1,000 athletes aged 14-17 years, 79% reported at least one experience of psychological violence, 40% reported physical violence, 28% reported sexual violence, and 6% reported neglect.[2] While the spotlight is primarily on the response of the sports community, especially the federally funded National Sport Organizations (NSO), the sector must also recognize and define its role. It is essential for the sector to take proactive steps to ensure community sports at the local level are safe, welcoming, and free of harassment, abuse, and discrimination. This responsibility involves not just addressing traditional safety concerns but also implementing innovative strategies to engage and retain participants who may be hesitant due to worries about physical and psychological safety. Moreover, safety extends beyond policies and practices to include the thoughtful design and utilization of facilities. By taking a comprehensive approach to safety, the recreation and parks sector can play a pivotal role in ensuring sports remain a positive and secure experience for all community members. The recreation sector should follow closely the review and recommendations stemming from the Future of Sport in Canada Commission.
[1] Willson, E., Kerr, G., Stirling, A., & Buono, S. (2022). Prevalence of Maltreatment Among Canadian National Team Athletes. Journal of Interpersonal Violence, 37(21-22), NP19857-NP19879. https://doi.org/10.1177/08862605211045096, cited in SIRC, Safe Sport and Safeguarding in Canada (https://sirc.ca/wp-content/uploads/2023/07/Safe-Sport-Lit-Review.pdf)
[2] Parent, S., & Vaillancourt-Morel, M.-P. (2021). Magnitude and Risk Factors for Interpersonal Violence Experienced by Canadian Teenagers in the Sport Context. Journal of Sport and Social Issues, 45(6), 528-544. https://doi.org/10.1177/0193723520973571, cited in SIRC, Safe Sport and Safeguarding in Canada (https://sirc.ca/wp-content/uploads/2023/07/Safe-Sport-Lit-Review.pdf)
Ces dernières années, l’expression « sport sans risque » en est venue à désigner un environnement sportif exempt de toute forme de maltraitance, ce qui implique des actes qui causent des dommages physiques ou émotionnels aux participants, tels que les brimades et la violence sexuelle par des membres de l’équipe, les insultes raciales sur le terrain de jeu, la violence verbale des entraîneurs et des spectateurs à l’égard des arbitres, l’isolement et l’humiliation que les entraîneurs font subir aux athlètes en guise de punition pour leurs mauvaises performances. La « sécurité dans le sport » est un terme plus large qui englobe depuis des années des pratiques (telles que les directives sur les commotions cérébrales) visant à minimiser les blessures.
Le défi d’assurer la sécurité du sport n’est pas nouveau, mais il a atteint un point critique en raison de l’augmentation des signalements de mauvais traitements dans le milieu sportif canadien. Par exemple, 75 % des athlètes de l’équipe nationale canadienne, en activité ou à la retraite, ont déclaré avoir subi au moins un comportement préjudiciable dans le contexte sportif[1]. En outre, sur 1 000 athlètes âgés de 14 à 17 ans, 79 % ont fait état d’au moins une expérience de violence psychologique, 40 % de violence physique, 28 % de violence sexuelle et 6 % de négligence9. Bien que les projecteurs soient principalement braqués sur la réponse de la communauté sportive, en particulier les organismes nationaux de sport financés par le gouvernement fédéral, le secteur doit également reconnaître et définir son rôle. Il doit prendre des mesures préventives pour que les sports de proximité soient sans risque, accueillants et exempts de harcèlement, de sévices et de discrimination. Cette responsabilité implique non seulement de répondre aux préoccupations traditionnelles en matière de sécurité, mais aussi de mettre en œuvre de nouvelles approches pour attirer et fidéliser les participants qui peuvent être hésitants en raison d’inquiétudes concernant leur sécurité physique et psychologique. En outre, la sécurité va au-delà des politiques et des pratiques et s’étend à la conception et à l’utilisation réfléchies des installations. En adoptant une approche globale de la sécurité, le secteur des loisirs et des parcs peut exercer une influence déterminante en veillant à ce que le sport reste une expérience positive et sans risque pour toute la collectivité. Le secteur récréatif devrait suivre de près l’examen et les recommandations de la Commission sur l’avenir du sport au Canada.
[1] Willson, E., Kerr, G., Stirling, A., et Buono, S. (2022). Prevalence of Maltreatment Among Canadian National Team Athletes. Journal of Interpersonal Violence, 37(21–22), NP19857-NP19879. https://doi.org/10.1177/08862605211045096, cité dans la revue de littérature « Sport sans risque et sauvegarde du sport au Canada » Safe Sport and Safeguarding in Canada (https://sirc.ca/wp-content/uploads/2023/07/Safe-Sport-Lit-Review.pdf) (en anglais seulement).